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Entre Gironde et Landes
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29 août 2009

Cueillette

033

              Les experts de General Mills (une trés grosse sociéte américaine d'agro alimentaire qui produit et distribue dans le monde entier des produits pour l'alimentation) qui avaient fourni les semences et précisé la date de plantation ont décrété que la récolte de maïs doux était mûre à point.
               Deux grosses "moissonneuses" sont arrivées ainsi que 4 charriots de transbordement. La noria de camions permettant d'expédier le maïs vers les conserveries du Bearn a été programmée.
                Des 120 hectares de l'ami François-Xavier, il ne restera plus en fin de semaine que les tiges à broyer et remettre en terre comme engrais vert.
                 Sur la photo, la machine dont la coupe est ajustée juste en-dessous des épis récolte les épis calibrés : les trop petits sont rejetés avec tiges et feuilles.

043

            Le champ fait plus d'un km de long et il faut vider la benne à mi-parcours.
047

       Trois bennes suffisent à remplir un camion qui va partir aussitôt pour la SERETRAM à Labatut près de Peyreohorade dans le 64. Ce sera du"Géant vert" une qualité haut de gamme.
       Toute cette opération nécessite une logistique bien rodée car, si les usines, qui fonctionnent en trois huit, doivent être alimentées sans  rupture, le maïs ne saurait être stocké non plus.
        Une bonne nouvelle, les rendements de cette année semblent excellents. Ils sont estimés à partir de la longueur de fauche nécessaire à remplir la benne. Je peux ajouter, mais ne le répétez pas, que ce "cru 2009" est délicieux avec le barbecue.

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M
"Le monde agricole subit une conjoncture défavorable qui touche la quasi-totalité des secteurs de production", avance la FNSEA vendredi dans un communiqué, observant que des "niveaux de prix à la production fortement dégradés se traduisent par des trésoreries exsangues et des perspectives de revenus annuels en baisse".<br /> <br /> "De nouvelles taxes nationales venant encore peser sur nos activités ne sont pas acceptables", ajoute la Fédération. "Comment le Gouvernement pourrait imposer une charge nouvelle telle que la taxe carbone dont les estimations de montant correspondent à deux points de revenu agricole?", s'interroge-t-elle. "Pourquoi faire payer les émissions de CO2 sans tenir compte des apports positifs à leur captage? Jusqu'où veut-on aller pour charger une barque qui commence à prendre l'eau de toutes parts?". AP<br /> Les agriculteurs ne sont pas considérés pour leur travail. Comme producteurs ils sont "la dernière variable de prix" des matières premières des grandes surfaces et des industriels. Ils s'adaptent en produisant toujours mieux et plus sans maîtriser ni les prix des intrants, ni des produits finis, sans parler de la suppression de molécules de contrôle des adventices ou autres prédateurs des cultures... Il est bon que le public(les consommateurs) le sache.signé Michel
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