Cuculus canorus
Le cuculus canorus ou coucou gris est de retour. Vous avez tous entendu son chant répétitif depuis une quinzaine de jours.
On connaît cet oiseau comme étant l'initiateur du principe des mères porteuses puisqu'il trouve malin de déposer ses oeufs dans les nids d'autres espèces. Ses petits, plus costauds que ses frères de nid, virent les oisillons concurrents et se font engraisser par les parents adoptifs et pas très fûtés.
Les coucous mangent les chenilles velues et processionnaires et on leur souhaite bon appétit.
Tout le monde sait que lorsqu'on entend son chant pour la première fois, il est très souhaitable d'avoir une pièce de valeur dans la main car la richesse serait garantie pour l'année. Ceux qui ont pu vérifier ce dicton sont invités à se faire connaître.
Mais, l'argent ne faisant pas le bonheur, je voudrais attirer votre attention sur un autre dicton moins connu et très intéressant qui m'a été signalé au cours d'une sortie pédestre par Joëlle et confirmé par Eliette que je cite:
L'Ajonc et la Fougère
Le résinier m'appelait fleur de coucou,
Je fleurissais lorsqu'il chantait.
Pour guérir les rhumatismes.
Le berger et le muletier
Disaient chaque année:
" Quand le coucou va chanter
Pour la première fois de l'année,
Dans les ajoncs faut te rouler,
Et tu seras guéri, tu sais."
Quand on connaît la profondeur du trou de la Sécu, la difficulté à trouver des généralistes pour la France rurale, le coût des cures thermales et le nombre de seniors atteint par cette pathologie il est souhaitable que des essais cliniques sérieux soient réalisés pour vérifier cette thérapie. Il n'est pas précisé dans quelle tenue on doit se rouler dans les ajoncs. Si on est dans la même tenue que pour les cures, qui doit-on consulter ensuite pour soigner le coup de froid et retirer les épines?