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Entre Gironde et Landes
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21 juin 2014

Souvenirs, souvenirs

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   Nous avons ramené de notre périple Brésilien trois produits très typiques.

   Le plus connu, au centre, est la Cachaça, la base de la fameuse Caipirihna. La cachaça est extraite, du jus de canne fermenté, par distillation. Le produit obtenu est un alcool blanc à 40°  qui est embouteillé sans vieillissement.

  Pour réaliser la caipirihna il suffit d'ajouter du citron vert, un peu de sucre et des glaçons.

 

  A droite, plus diététique le guaranà, le soda brésilien qui concurrence le coca-cola. Il est extrait d'une plante Amazonienne aux multiples vertus.(Paullinia cupana)

Le guaranà est une plante très appréciée en phytothérapie. Il est reconnu pour son effet stimulant, dû à la caféine et sans doute d'autres substances qui pourraient agir sur les facultés intellectuelles, notamment d'autres xantines telles que la théobromine. Il améliore la concentration, la mémoire, le calcul mental.

Une forme de soda, très populaire au Bresil, appelée uniformément guaranà, est synthétisée à partir d'extraits de la plante.

 

  Et enfin, à gauche, une graine qui va intéresser Jean-Michel et, peut-être, révolutionner la pinède lugosienne.

  Il s'agit des "pinahons" brésiliens du pin du Parana (araucaria angustifolia).

Le pin du Paraná produit des graines comestibles appelées pinhão  formant de très grosses pommes de pin appelées pinha, récoltées entre avril et juin. Les graines peuvent être consommées crues, mais elles le sont le plus souvent après avoir été cuites dans l’eau.

290px_Araucaria_angustifolia

  Le pin du Paraná constitue l’un des éléments fortement identitaires des régions où il est présent, de par son apparence singulière mais aussi de par les différentes utilisations qu’en fait la population : construction, ameublement, consommation des graines.

   Nous étions en plein dans la saison de la récolte et avons dégusté les graines bouillies; le goût rappelle beaucoup la chataîgne. 

   Nous allons réalisé nos premiers semis et nous vous tiendrons au courant de l'évolution.

  Je pense quand-même qu'il va falloir être patient avant la première récolte.

   Je serai curieux de savoir si quelqu'un a déjà rencontré ces "pinahons" en France.

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Commentaires
F
Je comprends mieux notre discussion au téléphone d'hier, et vos problèmes d'élocutions que je mettais sur le compte de la fatigue du voyage...:)
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