Quand Pupy vagabonde...
Le témoignage d'une jeune maman, qui a vu un étrange félin, va être vérifié par la gendarmerie de Belin-Béliet.
Aperçu la première fois dans la forêt de Salles, le mystérieux "animal" n'a pas été formellement identifié. La municipalité reste sur ses gardes comme ici l'adjoint au maire (Photo Bernadette Dubourg, légèrement actualisée). Bruno, il serait temps que tu changes tes lunettes si tu n'es pas capable d'identifier Pupy.
Article Sud-Ouest de ce jour.
Le mystère qui entoure la présence d'un "Félin", aperçu pour la première fois il y a près de deux semaines dans un bois de Lavignolle entre Salles et Le Barp, n'est pas encore élucidé.
Certes, les appels à la gendarmerie de Belin-Béliet, chargée de l'enquête, sont « de moins en moins nombreux ». Pourtant, le témoignage d'une jeune femme, qui s'est manifestée, avant-hier soir, va faire l'objet de vérifications.
« Un très gros chat »
Cette jeune femme, originaire d'Agen, campe depuis une semaine sur un terrain que son père vient d'acheter à Caplanne, un quartier de Salles, en direction de Mios, avec son compagnon, leur bébé de 21 mois, deux chats et un jeune bouledogue.
Il y a cinq jours, elle rentrait d'Arcachon vers 1 heure du matin. « Dans les phares de la voiture, j'ai aperçu le bas du dos d'un animal. J'ai cru à un gros chat. Disons, un chat plus gros que nature. Ce n'était ni un sanglier, ni un chevreuil », raconte cette femme qui n'était pas au courant de l'éventuelle présence d'un félin dans les bois de Salles, ni de l'arrête municipal recommandant de ne pas se promener dans les bois.
« Cette nuit-là, mes deux chats et le chien n'ont pas eu un comportement habituel. J'ai senti qu'ils avaient peur de quelque chose », poursuit Samantha qui ne s'est pas inquiétée davantage. « Le lendemain, j'ai vu l'empreinte d'une patte avec des griffes proéminentes. J'ai pensé à un très gros chien », poursuit-elle.
Deux jours plus tard, son père a également vu « une empreinte aussi grosse ». « On a trouvé ça bizarre. »
Ce n'est que lundi soir qu'elle a « fait le rapprochement » avec « la bête de Salles » lorsque sa sœur lui a parlé d'un article dans « Sud Ouest ».
Arrêté maintenu
Elle a appelé la gendarmerie qui s'est rendue, une première fois, hier sur les lieux et devrait y retourner aujourd'hui.
Hier soir, Samantha ne souhaitait pas rester sous sa tente : « Hier soir (lundi), j'ai entendu le cri d'un animal. Je ne suis pas très à l'aise. Mes chats et le chien ne bougent plus. »
À Salles, les chasseurs n'ont vu aucune trace depuis près de deux semaines. « Les rondes de l'Office national de la chasse ont baissé d'intensité. Le territoire d'un félin est très important », indiquait hier soir Vincent Nuchy, le maire de Salles, où l'arrêté municipal est toujours en vigueur. Il y a dix jours, un témoin disait aussi avoir aperçu le fameux "gros chat".