Le Moulin de Lugos
Chose promise, chose due: voici en exclusivité les vestiges du moulin communal.
Non, ne rêvez pas, c'est pas lui mais c'est un peu ce à quoi il a du ressembler, il y a bien longtemps, en un peu moins conséquent sans doute.
Une approche difficile dans la "brousse" luxuriante mais, ça y est! On l'a repéré.
Derniers coups de coupe-coupe du guide pour dégager les abords.
Le pont-voûte est la partie la mieux conservée et la plus significative du rôle originel de ces vestiges.
A l'arrière plan des branchages on aperçoit un pan de mur et l'embrasure d'une porte.
Je vois que vous êtes un peu déçus et c'est vrai qu'il va encore passer beaucoup d'eau sous le pont avant la remise en service.
A quand l'Association pour la Restauration du Moulin de Lugos?
Un peu d'histoire:
A Salles et Belin, il n'y avait pas obligation d'aller moudre son grain au moulin banal du Seigneur et on peut penser qu'à Lugos le moulin était privé.
Selon l'Abbé Gaillard, le prix de la mouture fixé par l'usage était de 1/16ème du produit de la mouture; ce qui, sur 120 livres, poids d'un boisseau ou 3/4 d'hectolitre, fait environ 8 livres. Les meuniers jouissaient d'une réputation déjà établie.
"Cherchant eux-mêmes les bleds (grains) et rapportant de même la farine chez leurs pratiques, qui, pour la plupart, sont privées de balances et de mesures, nos meuniers abusent étrangement de la facilité que leur offre la pauvreté de leurs concitoyens".
Vous allez tous me demander quand ce moulin a arrêté ses opérations. Je pense que, dans un premier temps, les moyens de transport s'améliorant, il y a eu des moulins plus rentables qui ont pris le pas et après, cela a été les moulins mus électriquement. Jusqu'à quelle époque faisait on moudre son grain?
J'attends vos infos.