Une paix pas suffisamment appréciée

      Nous n'étions pas très nombreux au départ de la Mairie pour cette commémoration de l'Armistice du 8 mai. C'est vrai, qu'il y a le pont et les vacances scolaires. Le soleil, pourtant pas trop prévu, était le bienvenu.

    Le Capitaine de Frégate Joël Cabardos a donné l'ordre; Jean-Louis Brouste envoie les couleurs.

     En écoutant Maxime, Théo, Justine et Nicolas lire le traditionnel message de l'UFAC je me suis rappelé ce mardi 8 mai 1945.

     Je suivais  le cours moyen. Les nouvelles allaient moins vite qu'aujourd'hui et la Maîtresse nous annonça, peu avant la fin de la classe que l'Armistice avait été signé le veille et serait effectif dans la soirée: cette guerre, qui avait assombri toute notre enfance, était terminée. Nous nous sommes égayés dans la ville, pour nous, une nouvelle vie commençait.

    Comme le rappelait le message de L'UFAC, la paix fut concrétisée par le traîté de L'Elysée par le Président De Gaulle et le le Chancelier Konrad Adenauer le 22 janvier 1963. 68 ans de paix en Europe, aucune génération n'avait connu ça. A tous les pessimistes et les raloux n'oubliez pas ce que c'est que de vivre en Paix, de n'avoir plus de frontières et de partager la même monnaie. C'est inappréciable...

   PS: Je viens d'assister, à la TV, à la même cérémonie sous l'arc de Triomphe où l'on a entendu le Chant des Partisans. Puisque M. le Maire, dans son allocution, à nommer Kessel, ce serait bien de nous passer l'an prochain " Ami entends-tu le bruit sourd du pays qu'on enchaîne..."  

Comments

[Cabardos]

J'ai particuliérement apprécié votre commentaire sur cette cérémonie du 8 Mai,et comme vous je regrette la faible assistance.Mais dans ce monde du plaisir dans lequel nous vivons,cela doit-il encore nous surprendre?Des droits,des droits et encore des droits,mais où sont les "devoirs"??Et surtout le devoir du souvenir que nous devons à ceux qui ont sacrifié leur vie pour que nous soyons ce que nous sommes aujourd'hui: "des hommes et des femmes libres".